Emmanuel Zamor

Si les musées sont aujourd’hui en mesure de présenter des collections d’exception, c’est grâce à la générosité de donateurs, de collectionneurs passionnés et d’artistes qui participent à leur enrichissement.

Les collections du Musée du château de Dourdan proviennent principalement des dons de particuliers, d’institutions ou encore de l’association des Amis du château et du Musée de Dourdan.

TABLEAU D’EMMANUEL ZAMOR

Logo de l'association des Amis du Château et du Musée de Dourdan

Don de l’association des Amis du Château et du Musée de Dourdan

En avril 2021, l’association des Amis du Château et du Musée de Dourdan fait l’acquisition auprès d’un collectionneur privé d’un tableau signé Emmanuel ZAMOR. Grâce au don des Amis, l’œuvre a intégré les collections du musée.

L’œuvre

Rue_Grouteau_Emmanuel_Zamor
Dourdan, rue Grouteau (actuelle rue Laubier), huile sur bois, 1878, par Emmanuel Zamor (1840-1919) © Musée du château de Dourdan

Rue Grouteau à Dourdan

Huile sur panneau, 1878

Dimensions : 20 x 30,5 cm

Signée et datée “E. Zamor 1878”

L’artiste

Portrait photo d'Emannuel Zamor
Emmanuel Zamor photographié par Maurice Nadar

Manuel Pierre Hubert Zamore dit Emmanuel Zamor (1840-1919) est un artiste peintre et auteur-compositeur français d’origine brésilienne ayant fait carrière en France.

Fils d’un couple de français, Pierre Emmanuel Zamore et Rose Neveu, il nait au Brésil à Salvador de Bahia en 1840. Arrivé à Paris en 1845, il étudie la musique et le dessin à l’académie Julian. À partir de 1869, Zamor apparaît comme compositeur et parolier de chansons, pour un répertoire comprenant 205 titres. Il fait ses débuts en 1870 au Salon de Paris sur les conseils de son professeur Nicolas Berthon. On le retrouve au Salon des artistes français de 1880, 1884, 1887 et 1897.

Avec sa première épouse, il emménage à Dourdan, au 15 rue Grouteau (aujourd’hui rue Raymond Laubier), probablement de 1873 à 1881. Veuf, il retourne à Paris puis s’installe à Créteil où il décède en 1919.

En 1984, 37 toiles de l’artiste sont redécouvertes dans une vente chez Christie’s Paris par un marchand d’art. Données au Museu de Arte de São Paulo, elles font l’objet d’expositions.